Présentation de l’éditeur

L’histoire d’un vieil homme, Frank, assommé par la solitude et l’abandon, attendant la fin comme un soulagement, souffrant de n’être plus personne que ce vieux tas de chair et d’os qu’on déplace comme un meuble pour faire le ménage. Déconsidéré. Les horizons fermés de sa chambre le minent et l’usent chaque jour davantage, jusqu’à l’arrivée dans sa vie d’une jeune femme. Cette dernière, membre d’une association, « âge et partage », a pour tâche de ramener un peu de chaleur et de lumière aux personnes en déficit de contacts humains, et de recréer un lien intergénérationnel. Frank se confiera, déterrera les souvenirs d’une vie. Des portes s’ouvriront alors, de nouvelles fenêtres agrandiront ses horizons, et la magie opérera. En toile de fond, derrière l’histoire de cet homme, le roman traite de divers sujets qui me tiennent à coeur: violences sociales et sociétales faites aux vieillards en fin de vie, aux employés de plus en plus précarisés, traitements réservés aux animaux d’élevage, toute puissance et dangerosité de l’industrie agrochimique dont on tait volontiers les victimes par pragmatisme économique. En quelques mots, les oubliés de la vie, ceux que, d’une manière ou d’une autre, on laisse de côté.

Biographie

De nature acariâtre, inadapté social chronique, le bougre a du mal à trouver une vraie place dans la société, une place qui en tous cas lui convienne…peut être d’ailleurs n’en existe-t-il pas pour cette espèce là…à lui de se créer sa propre niche donc, ou d’amener sa touche personnelle à une niche existante.
Animal étrange, de moeurs plutôt nocturnes, peu enclin à la discussion orale…pour la simple et bonne raison qu’il ne dispose que d’un langage très rudimentaire, et d’une élocution pour le moins aléatoire, faisant ressembler son phrasé à un gloubiboulga sonore, inaudible pour le commun des mortels.
L’écouter étant un calvaire, il vaudra mieux le lire. Tel un bègue oubliant son handicap en chantant, Cetro trouve dans l’écriture un moyen d’expression dans lequel il est nettement plus à l’aise, et dans tous les cas, plus compréhensible.
Il appréciera à n’en pas douter le fait d’être lu. Se livrer et s’exhiber sans se montrer, voilà bien ce qui le motive.
Une exhibition pudique donc,pour mettre à nu ses drôles de pensées, et non son étrange physique.
Le voir est le fuir, le lire est l’adopter.

50 commentaires 50 fois 5 étoiles sur Amazon

CreateSpace Independent Publishing Platform (1 mai 2016)

par Remy

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