Ben Fountain fait preuve d’autant de style que d’imagination. De la Colombie à la Birmanie, de la Sierra Leone à Haïti en passant par les États-Unis et la Vienne fin-de-siècle, ses nouvelles appréhendent le monde sous un angle inédit et parfois ironique. On y croise des personnages naïfs, prisonniers malgré eux de situations périlleuses. Comme ce jeune ornithologue idéaliste, pris en otage par des rebelles colombiens, qui réalise que la Révolution est, elle aussi, un business. Ou cette employée d’une ONG qui troque ses idéaux contre les précieux bénéfices du trafic de diamants en Afrique…
En filigrane, la mondialisation et ses paradoxes, le profit et la corruption composent un tableau détonant et parfois glaçant de notre époque.
« Un livre vraiment exceptionnel. Chacune de ces nouvelles est aussi dense qu’un roman. »
The New York Times Book Review.
« Un talent stupéfiant pour donner forme à l’enfer que la vie s’amuse parfois à nous réserver . Il y a plusieurs enfers dans ce livre enivrant, porté par une langue et une intelligence célestes. »
Tom Bissell, auteur de Dieu vit à Saint-Pétersbourg.
Revue de presse
Dans le sillage d’un Graham Greene, Ben Fountain a arpenté la planète en quête de ses enclaves les plus sauvages, où la réalité semble hallucination, le vice vertu, la Vierge Marie une prêtresse vaudoue. Dans ces triangles des Bermudes, Fountain plonge allègrement toute une poignée d’Américains. S’ils en ressortent vivants, c’est brûlés au quatrième degré par le soufre et la mauvaise conscience…
Qu’il s’agisse d’Haïti, de la Birmanie, de la Sierra Leone en guerre, et même de l’Autriche antisémite au tournant du XXe siècle, les personnages de Ben Fountain déambulent dans des régions qui s’autodévorent. Dans ces nouvelles, qui ont chacune la force et la densité d’un roman, difficile de savoir qui est le plus fou, de l’Américain victime de sa naïveté, ou de la réalité hallucinogène des «endroits les plus pénibles». (Astrid Eliard – Le Figaro du 17 janvier 2008 )
Huit livres en un : ce Fountain est intarissable, chacune de ses nouvelles a la densité d’un roman touffu. Il va à l’essentiel mais il y reste ; il n’est pas de ces incorrigibles romanciers qui déroulent… Ben Fountain est généreux et bref…
Brèves rencontres avec Che Guevara a obtenu aux Etats-Unis, en décembre dernier, le prix Pen Hemingway récompensant une première oeuvre de fiction. Aujourd’hui, à 35 ans, Ben Fountain termine un roman : pavé de forêt vierge, papier glaçant et grinçant – on prend. (Antonin Iommi-Amunategui – Libération du 14 février 2008 )
Biographie de l’auteur
Ben Fountain s’est fait connaître avec son premier livre, Brèves rencontres avec Che Guevara (Albin Michel, 2008), un recueil de nouvelles couronné par le Prix PEN/Hemingway et salué par la presse aux Etats-Unis comme en France.
Publié aux Etats-Unis en mai 2012, Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn a reçu un accueil enthousiaste de la critique et figure en bonne place dans les listes de prix. Les droits cinéma du roman ont été cédés.
- Éditeur : Albin Michel (3 janvier 2008)
- 3,9 sur 5 étoiles 4 évaluations
Connectez-vous ou achetez-le sur Amazon pour télécharger cet EPUB.