C’est moi la folle, non ?

Jusqu’où peut-on déformer la réalité de quelqu’un avant qu’elle ne se brise ?

C’est la question qui hante Clémence. En surface, son couple avec Benoît est un modèle de normalité. Mais dans le silence de la maison, une guerre psychologique se joue. Les paroles de Benoît sont des caresses qui blessent, ses « oublis » des manœuvres calculées, ses critiques des armes de destruction massive. Jour après jour, il réécrit leur histoire, la convainquant que sa mémoire la trahit, que ses réactions sont excessives, qu’elle est en train de devenir folle. Isolé de ses amis, doutant de ses propres sens, son monde se rétrécit aux dimensions de la parole de son mari.

Lorsque Clémence commence à assembler les pièces d’un puzzle terrifiant, elle réalise que son combat n’est pas seulement pour sa santé mentale, mais pour sa survie. Pour échapper à cette emprise, elle devra affronter un adversaire qui a toujours un coup d’avance, un homme prêt à tout pour maintenir son contrôle.