Présentation de l’éditeur
Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose descend sur le pont inférieur où sont installés ces exilés. Un jeune homme retient son attention, Younès. Il lui réclame un téléphone et Rose se surprend à obtempérer. Elle lui offre celui de son fils Gabriel. Les gardecôtes italiens emportent les migrants sur le continent. Gabriel, désespéré, cherche alors son téléphone partout, et verra en tentant de le géolocaliser qu’il s’éloigne du bateau. Younès l’a emporté avec lui, dans son périple au-delà des frontières. Rose et les enfants rentrent à Paris.
Le fil désormais invisible des téléphones réunit Rose, Younès, ses enfants, son mari, avec les coupures qui vont avec, et quelques fantômes qui chuchotent sur la ligne� Rose, psychologue et thérapeute, a aussi des pouvoirs mystérieux. Ce n’est qu’une fois installée dans la ville de Clèves, au pays basque, qu’elle aura le courage ou la folie d’aller chercher Younès, jusqu’à Calais où il l’attend, très affaibli. Toute la petite famille apprend alors à vivre avec lui. Younès finira par réaliser son rêve : rejoindre l’Angleterre. Mais qui parviendra à faire de sa vie chaotique une aventure voulue et accomplie ?
biographie & informations
Nationalité : France
Né(e) à : Bayonne , le 3/01/1969
Biographie :
Marie Darrieussecq a été élevée dans un petit village du Pays basque. Elle reste d’ailleurs très attachée au Pays basque, où elle revient régulièrement.
Après de brillantes études de lettres, Darrieussecq publie son premier roman, Truismes, en septembre 1996. Elle l’a écrit pendant qu’elle finissait son doctorat et qu’elle était chargée de cours à l’université Lille 3. Paul Otchakovsky-Laurens l’a publié ainsi que tous ses autres textes.
Elle a apporté son soutien à Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle de 2007.
Marie Darrieussecq est aussi psychanalyste.
Depuis 2001, elle est marraine du Réseau DES France, une association d’aide et d’information aux victimes du Distilbène et aux parents d’enfants nés prématurés à cause de cette hormone de synthèse.
Depuis janvier 2007, elle est aussi marraine de l’association Bibliothèques sans frontières, une jeune ONG qui vise à faciliter l’accès au savoir dans les pays en développement.
En 1998, l’écrivain Marie NDiaye l’accuse de la « singer. » En 2007, c’est Camille Laurens qui porte l’accusation de « plagiat psychique » contre Marie Darrieussecq.
« Rapport de police », son premier essai, consacré au thème du plagiat, paraît en 2010.
En 2011, elle publie « Clèves, » roman sur l’éveil à la sexualité d’une jeune fille des années 1980.
À partir de septembre 2011, elle tient sur France Culture dans l’émission Les Matins, une chronique hebdomadaire intitulée « Place aux femmes. »
En 2013, elle obtient le prix Médicis pour son roman « Il faut beaucoup aimer les hommes. »
En 2014, elle est nommée membre du Conseil stratégique de la recherche.
En 2017, sort « Notre vie dans les forêts », l’histoire d’une femme psychologue réfugiée dans une forêt qui écrit un journal et se rappelle une jeune fille qui lui ressemblait.
Editeur : P.O.L (22 août 2019)
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