Descriptions du produit
Revue de presse
Le roman de Chris Offutt emprunte des sentiers qui ne sont pas les vôtres. Il faut bien l’avouer, moi aussi, j’ai passé mon chemin, asphyxiée par l’ivresse des grands espaces. Le bon frère se déroule dans l’univers trop vaste des montagnes du Montana, à quelques pas des vallées encaissées de la mythique Missoula.
Il faut savoir aller par-delà l’intrigue faiblarde de la vengeance familiale et de la rencontre avec les paysans excités par la Bill of Rights, en rébellion contre le Gouvernement fédéral. On trouve alors une description de la violence ordinaire outre-Atlantique. C’est un décorticage en règles des fanatiques du calibre.22 et du fusil à pompe que l’on découvre au fil des pages. Et si l’écriture, mimétique par sa lenteur de la vie dans les montagnes enneigées du grand Ouest, peut lasser, il n’en demeure pas moins que c’est dans les petites choses de la vie quotidienne des ploucs du Montana, que l’on apprend à comprendre ce qui fait l’Amérique profonde.
De l’enterrement incongru d’un opossum empaillé, aux balles perdues qui transforment une vie, Virgil Caudill traîne son envie d’échapper à la spirale de la vengeance. Cette violence qui lui colle à la peau.
Si Le bon frère joue sur l’oxygène des grands espaces, il n’en devient pas moins au fil des pages, un roman à la lecture entêtante et oppressante. A la campagne comme à la ville, l’air y est tout aussi empoisonné.–Chloé S.— — Urbuz.com –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Il faut savoir aller par-delà l’intrigue faiblarde de la vengeance familiale et de la rencontre avec les paysans excités par la Bill of Rights, en rébellion contre le Gouvernement fédéral. On trouve alors une description de la violence ordinaire outre-Atlantique. C’est un décorticage en règles des fanatiques du calibre.22 et du fusil à pompe que l’on découvre au fil des pages. Et si l’écriture, mimétique par sa lenteur de la vie dans les montagnes enneigées du grand Ouest, peut lasser, il n’en demeure pas moins que c’est dans les petites choses de la vie quotidienne des ploucs du Montana, que l’on apprend à comprendre ce qui fait l’Amérique profonde.
De l’enterrement incongru d’un opossum empaillé, aux balles perdues qui transforment une vie, Virgil Caudill traîne son envie d’échapper à la spirale de la vengeance. Cette violence qui lui colle à la peau.
Si Le bon frère joue sur l’oxygène des grands espaces, il n’en devient pas moins au fil des pages, un roman à la lecture entêtante et oppressante. A la campagne comme à la ville, l’air y est tout aussi empoisonné.–Chloé S.— — Urbuz.com –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Présentation de l’éditeur
Dans ses collines du Kentucky, Virgil mène une existence paisible, entouré par les bois qu’il affectionne tant. Il peut à tout instant s’y enfoncer et trouver la sérénité dont il a besoin. Mais quand son frère aîné Boyd, la tête brûlée de la famille, est assassiné, Virgil doit faire face à une décision impossible. Dans les Appalaches, le sang est vengé par le sang. Et puisque tout le monde sait qui a tué Boyd, on attend la riposte de Virgil. Quelle que soit la direction qu’il choisira, sa vie en sera à jamais bouleversée. Le Bon Frère est un formidable roman sur la liberté, qui éclaire d’une lumière nouvelle la notion de frontière dans l’Ouest américain contemporain, des vallons du Kentucky aux rivières du Montana.
Quatrième de couverture
Virgil Caudill a toujours respecté la loi, laissant la rébellion et la violence à son frère Boyd. Mais Boyd est mort et tout le monde – y compris le shérif et la propre mère de Virgil – s’attend à ce que Virgil, se pliant ainsi au vieux code des collines du Kentucky, venge la mort de son frère.Virgil ne peut briser ce code, mais, s’il accepte de tuer, il est bien déterminé à stopper la spirale de la vengeance. Il abandonne ses collines et ses modestes espérances, change d’identité et, comme d’innombrables fugitifs l’ont fait avant lui, il met le cap sur l’Ouest. Virgil s’attend à ce que les paysages désolés du Montana lui offrent une chance de se cacher mais les parents de l’homme qu’il a tué continuent à le chercher et, trébuchant sur un autre acte de violence, il rejoint malgré lui les milices du Montana dans leur lutte sans merci contre le gouvernement fédéral. Virgil comprendra alors que, quoi qu’il fasse, la violence colle à sa vie comme une seconde peau. –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Biographie de l’auteur
Chris Offutt est né en 1958 dans le Kentucky où il a grandi au pied des Appalaches. Après avoir tenté, sans succès, de s’engager, il traverse les Etats-Unis en stop et commence à écrire. Il intégrera plus tard le prestigieux Iowa Writer Workshop. Il a publié des chroniques et des nouvelles dans le New York Times, Esquire, GQ. Il est l’auteur de trois romans et deux recueils de nouvelles. Il collabore également à l’écriture de scénarios pour des séries, dont Weeds, True Blood et Treme.
Editeur : Editions Gallmeister (2 mai 2016)