Présentation de l’éditeur

Ici c’est La Fourrière, un « village de nulle part » et c’est un enfant qui raconte : massacrer le chien de « la grosse conne de voisine », tuer le cochon avec les hommes du village, s’amuser au « jeu de l’arabe », rendre les coups et éviter ceux des parents.
Ici on vit retiré, un peu hors-la-loi, pas loin de la misère aussi. Dans cette Guerre des boutons chez les rednecks, les bêtes sont partout, les enfants conduisent leurs parents ivres morts dans des voitures déglinguées et l’amitié reste la grande affaire.
C’est un pays d’ogres et d’animaux errants, un monde organique fait de pluie et de graisse, de terre et d’os, où se répandent les fluides des corps vivants et ceux des bestioles mortes. Même le ramassage scolaire ressemble au passage des équarisseurs.
Mais bientôt certains disparaissent, les filles vous quittent et la forêt finit par s’éloigner.
D’une bagarre l’autre, la petite musique de ce premier roman vous emmènera jusqu’à l’adolescence, quand la douleur fait son entrée et que le regard change, dans les turbulences d’une langue outrancière au plus près du rythme de l’enfance : drôle et âpre, déchirante et fièvreuse, traversée de fulgurances.

Présentation de l’auteur:

Nationalité : France
Né(e) à : Mazamet (Tarn) , 1993
Biographie :

Simon Johannin grandit dans la montagne noire où ses parents apiculteurs tiennent une exploitation.
Il quitte le domicile parental à 17 ans et s’installe à Montpellier pour suivre des études de cinéma à l’Université, qu’il déserte rapidement.
Il travaille ensuite en intérim, puis comme vendeur de jouets, avant d’intégrer l’atelier d’espace urbain de l’école de La Cambre à Bruxelles de 2013 à 2016. Il travaille également comme mannequin pour l’industrie de la mode.
« L’Été des charognes » (2017) est son premier roman. Un premier roman brutal, chronique foudroyante d’une enfance rurale dans le Tarn.

page Facebook : https://www.facebook.com/simon.johannin

Editeur : Allia (5 janvier 2017)

par Remy

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