lmeta-di-Tuda, petit village haut perché du nord de la Corse : un homme est étendu au milieu de la place, mort. Le chef de son clan, Mattei Perruca, mourra peu de temps après. Dans le village, vendettas et rancœurs familiales ancestrales sont présentes. Les propriétés des Vasselot et des Perruca, deux familles et deux clans rivaux, se font face. À Paris, Denise Lange apprend qu’elle est l’héritière de la propriété des Perruca. Orpheline, jeune institutrice qui vit sous l’aile protectrice de Mlle Brun, plutôt que de vendre décide de s’installer dans sa nouvelle propriété. Comment les deux femmes s’adapteront-elles ? Que vont-elles y découvrir ? Et la seconde guerre mondiale se déclenche. Le jeune comte Lory de Vasselot, l’abbé Susini en grand connaisseur de l’île et de sa population, le colonel Gilbert, chef du service topographique de l’île qui voudrait tant racheter les propriétés des Vasellot et Perruca sont trois autres protagonistes de cette histoire parfaitement menée, ayant pour décor l’île de Beauté, et captant l’attention du lecteur tout au long du récit. Le livre en version originale de Merriman, de son vrai nom Hugh Stowell Scott, The Isle of Unrest, avait été publié en 1900. Michel Epuy l’a traduit et adapté en resituant l’action au commencement de la seconde guerre mondiale.
Né à Newcastle upon Tyne , [ citation nécessaire ] , il est devenu souscripteur au Lloyd’s de Londres , mais s’est ensuite mis à voyager et à écrire des romans, dont beaucoup avaient une grande popularité. Scott a visité l’Inde en tant que touriste en 1877–1878 et y a placé son roman Flotsam (1896). [5] Il était un voyageur enthousiaste, beaucoup de ses voyages étant faits avec son ami et collègue auteur Stanley J. Weyman . [6]
Scott a épousé Ethel Frances Hall (1865–1943) le 19 juin 1889. [7] Ils n’avaient pas d’enfants. Scott était exceptionnellement modeste et de caractère réservé. Il mourut d’une appendicite en 1903, à l’âge de 41 ans, à Melton, Suffolk . [8] [6] Scott a laissé 5 000 £ dans son testament à Evelyn Beatrice Hall , sa belle-sœur et un collègue écrivain, mieux connu pour son travail biographique, Les Amis de Voltaire . Scott a expliqué l’héritage comme un « gage de ma gratitude pour son aide continue et ses conseils littéraires, sans lesquels je n’aurais jamais pu vivre de ma plume ». [9]
Il a travaillé avec beaucoup de soin et ses meilleurs livres occupaient une place élevée dans la fiction victorienne. Son livre Les Semeurs a été adapté en film muet en 1916.
- Éditeur: Bibliothèque numérique romande août 2022
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