Écrit en 1969, Love est un roman trouble et bouleversant où le féminisme radical, mais nuancé, de l’auteur se présente sous les dehors les plus pervers et les plus violents. Love raconte une étouffante histoire d’amour à trois où les émotions les plus subtiles côtoient les pulsions sexuelles les plus grossières et les névroses sentimentales les plus cruelles. Le tout sanctionné par l’acte de violence et d’amour le plus définitif. Illuminé par la présence d’une héroïne aussi fragile que radieuse, ce livre vibrant représente la quintessence du talent d’Angela Carter.

BIOGRAPHIE & INFORMATIONS

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Eastbourne , le 08/05/1940
Mort(e) à : Londres , le 16/02/1992
Biographie :

Angela Carter, née Angela Olive Stalker, est une romancière et journaliste anglaise, connue pour ses œuvres de réalisme magique féministe et de science-fiction postmoderne.

Elle commence à travailler comme journaliste au « Croydon Advertiser », suivant les traces de son père, journaliste lui aussi. Elle s’inscrit à l’Université de Bristol où elle étudie la littérature anglaise (1962-1965), puis travaille comme journaliste et critique littéraire. « The Man Who Loved a Double Bass », sa première nouvelle, est publié en 1962. Elle obtient le Prix Somerset Maugham 1969 pour son troisième roman « Le théâtre des perceptions » (Several Perceptions, 1968). En 1969, Angela Carter utilisa l’argent qui accompagnait son prix Somerset Maugham pour voyager au Japon, vivant pendant deux ans à Tokyo. Elle écrivit des articles sur son séjour pour New Society, et un recueil de nouvelles, « Feux d’artifice » (Fireworks (1974). On peut trouver des traces de ses expériences au Japon dans « Les machines à désir infernales du docteur Hoffman » (The Infernal Desires Machines of Doctor Hoffman, 1972). Elle partit ensuite explorer les États-Unis, l’Asie et l’Europe, aidée par sa maîtrise du français et de l’allemand. Elle passa la plupart des années 1970 et 1980 en tant qu’écrivain résident dans des universités, à Sheffield, Université Brown, l’université d’Adelaide et l’université d’East Anglia.
En plus d’être une romancière et une nouvelliste prolifique, Carter récrit plusieurs contes merveilleux pour son recueil de nouvelles « La compagnie des loups » dont « The Bloody Chamber » et de nombreux articles pour The Guardian, The Independent et le New Statesman. Elle écrit aussi pour la radio, y adaptant plusieurs de ses nouvelles. Deux de ses récits sont adaptés au cinéma, « La compagnie des loups » (The Company of Wolves, 1977) par Neil Jordan (1984) et « Le magasin de jouets magique » (The Magic Toyshop, 1967) (1987) par David Wheatley.
On situa son œuvre, depuis « Le magasin de jouets magique » (1967) jusqu’à son dernier roman, « Bien malin qui connaît son père » (Wise Children, 1991), dans le courant nommé « réalisme magique », qui combine une fantaisie exubérante avec la précision extrême des descriptions, le réalisme pointilleux de l’écriture avec le fantastique de l’inspiration.
Elle se marie à deux reprises, la première en 1960 avec Paul Carter. Ils divorcent après 12 ans de mariage. En 1977, elle prend pour second époux Mark Pearce. Le couple a un fils.

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par Remy

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