Présentation de l’éditeur
Ordo, quartier-maitre dans la marine de guerre américaine, se souvient de sa jeunesse. Amoureux d’une jeune fille de seize ans alors qu’il n’en avait lui-même que vingt, il l’a enlevée. Il l’a épousée. Mais quelques semaines plus tard, la mère retrouvait sa fille… L’un des chefs-d’oeuvre de « l’autre » Westlake, celui des romans singuliers et inoubliables, comme Adios Scheherazade ou Mémoire morte. Subtil et bouleversant. Un must dans toute bibliothèque.
Présentation de l’auteur
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn (New York) , le 12/07/1933
Mort(e) à : San Pancho (Mexique) , le 31/12/2008
Biographie :
Écrivain prolifique et éclectique, il a écrit plus d’une centaine de livres, approchant bon nombre des genres de la littérature policière que ce soit le polar humoristique (son genre de prédilection), le roman policier, le roman noir, le thriller, le fantastique ou même la science-fiction.
Il a écrit sous divers pseudonymes, en particulier ceux de Richard Stark et Tucker Coe.
Spécialiste du roman de « casse », ses deux personnages préférés et récurrents sont John Dortmunder, cambrioleur professionnel aux aventures rocambolesques poursuivi par la poisse et Parker (sous le pseudonyme de Richard Stark), jumeau sérieux de Dortmunder, un cambrioleur froid, cynique et efficace.
Il a remporté par trois fois le Edgar Award, et a été désigné en 1993 Grand Master de l’association Mystery Writers of America.
Le cinéma français apprécie Donald Westlake, puisque nombre de ses romans ont été adaptés en France : on peut citer « Le Couperet » adapté par Costa-Gavras, « Je suis un assassin » (tiré du « Contrat ») par Christian Vincent, « Ordo » par Laurence Ferreira-Barbosa, « Le Jumeau » par Yves Robert (tiré de « Un Jumeau singulier ») ou encore « La Divine poursuite » (tiré de « Aztèques dansants ») par Michel Deville, sans oublier « Mise à sac » (1967) par Alain Cavalier, d’après « En coupe réglée » ( » The Score ») où Michel Constantin fait un « Parker » tout à fait remarquable…
L’écrivain lui-même collabore à ou rédige seul quelques scénarios : Flics et voyous (1973) par Aram Avakian, adaptation de son propre roman Gendarmes et voleurs (Cops and Robbers) ; Le Beau-père par Joseph Ruben, d’après une histoire originale de Westlake, écrite en collaboration avec Carolyn Lefcourt et Brian Garfield, et surtout Les Arnaqueurs, film de Stephen Frears, une adaptation du roman éponyme de Jim Thompson pour laquelle Weslake est nommé pour l’Oscar du meilleur scénario adapté en 1991.
En 2008, Westlake meurt d’une crise cardiaque la veille du Jour de l’An, alors qu’il séjourne au Mexique.
Editeur : Rivages (6 mai 2017)