Présentation de l’éditeur

Un petit garçon a dû faire une rencontre si troublante qu’il doit, devenu adulte, en raconter l’oubli. C’est ainsi l’histoire d’un souvenir perdu qu’il fait l’effort de raconter. Il n’y a de revenants qu’eux, les souvenirs. Le narrateur fait l’expérience de cette possession imaginaire des souvenirs. Nous pensons qu’ils nous appartiennent, qu’ils sont nôtres, tandis que ce sont eux qui nous possèdent. Le récit devient une opération de délivrance, d’aveu au sens que donnait à ce mot saint Augustin (confessio). Et d’autant plus que ce livre ne parle que d’une chose : l’amour. Sa révélation, son apprentissage, ses errements et ses erreurs, ses folies et sa misère. Le narrateur revisite ainsi son enfance jusqu’à sa petite enfance, sa jeunesse jusqu’à sa maturité. Ce qu’il a reçu de l’amour, le magnétisme des corps, et les corps, les visages, les histoires uniques et répétées. Une jeunesse d’autrefois entre secret et libération, une éducation qui ne répond plus à rien ni de rien. Salut par l’amour et damnation tout autant, l’entrée dans l’âge adulte, si tôt.

 

Biographie de l’auteur

Frédéric Boyer a publié (romans, essais, poésie, nouvelles, traductions) 36 livres chez P.O.L. Ce texte signe son retour au récit romanesque inspiré de sa propre vie. Quelle terreur en nous ne veut pas finir ? est paru en 2015. Il est par ailleurs responsable des éditions pour adultes chez Bayard.

Editeur : P.O.L (18 août 2016)

par Remy

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